Témoignages de l'Oral 2019

Salut à tous et à toutes !
Je m’appelle Clara, j’ai 19 ans et je viens de Clermont ! J’ai fait un bac S puis une année de prépa à Clermont. Clermont était donc la ville que je voulais ! 

J’étais convoquée pour passer mon oral en début d’après-midi mais il y a toujours du retard donc j’ai attendu un peu. Ça fait certes monter le stress mais ça permet aussi d’échanger avec les autres candidates sans le moindre esprit de compétition et forcément ça détend un peu ! J’avais eu le retour des candidates qui étaient passées avant moi donc je savais à quoi m’attendre mais ça n’enlève pas le stress pour autant. Quand mon tour arrive je suis à la fois stressée et contente d’être là parce que c’est le moment où je peux enfin faire mes preuves. Le jury était composé de l’ancienne directrice de l’école et orthophoniste et d’un  professeur de science du langage. C’était mon deuxième oral et je pense que ça m’a vraiment aidée. Les épreuves étaient les mêmes pour tout le monde : texte à lire puis à résumer à l’oral, épeler à l’envers “rhinocéros”, “acoustique” et “phonétique” puis l’épreuve du chant !! Si cette épreuve vous stresse pas de panique, je la redoutais vraiment, le tout est de bien se préparer, bien travailler sa respiration, faire attention à bien articuler et chanter fort, si vous n’avez pas une voix super mélodieuse c’est pas grave je ne pense vraiment pas que ma prestation vocale les aie marqués. J’ai dû chanter un couplet et le refrain. Ensuite il y avait des logatomes à répéter (rien de très compliqué) et ils ont posé les deux mêmes questions à tout le monde : comment vous voyez-vous en tant qu’orthophoniste ? Qu’attendez-vous du centre de formation ? La première question je n’ai pas spécialement bien répondu, le jury m’a reprise, m’a un peu titillée dessus mais rien de méchant, le plus important dans ces moments-là est de rester sûr de soi, ce n’est pas éliminatoire de ne pas répondre correctement à leur question, tant qu’on arrive à se reprendre et qu’on garde le sourire ! Le jury m’a rajouté une petite question : quelle est la différence entre langue et langage ? Enfin j’ai pu échanger avec le jury, ils m’ont demandé mes autres admissibilités, où j’avais fait ma prépa et quelle école je choisirais si j’avais d’autres admissions. Ils étaient vraiment très bienveillants, très souriants, ils hochaient la tête, j’ai vraiment trouvé cet oral très agréable parce qu’il y avait une vraie discussion, le jury s’intéressait vraiment à nous même si l’oral est passé à toute vitesse ! Je suis partie contente de mon oral mais je n’étais pas non plus sereine pour les résultats parce que c’est toujours difficile de savoir quelle impression on a fait et plus j’y pensais plus je me disais que je n’avais pas vraiment réussi donc une fois qu’un oral est passé il ne faut plus y penser. Quelques jours plus tard, les résultats sont  tombés et j’étais sur liste principale !!!

Pour ma préparation avant l’oral, je m’étais entraînée avec le livre de Delphine LAVOIX, je faisais plein d’exercices divers et variés, je demandais à mes parents d’en créer d’autres ce qui évite d’être complètement déstabilisée le jour de l’oral parce qu’il y a toujours des exercices auxquels on ne s’attend pas, je m’entrainais avec mes parents, avec la professeure d’oral de ma prépa. Je travaillais aussi mes motivations parce que même si tous les oraux ne demandent pas nos motivations c’est important de savoir pourquoi on est là et je pense que c’est plus facile d’être convainquant.e.  Le conseil que je peux vous donner pour votre oral est tout bête : si vous n’êtes pas sûr.e.s de vous, faites semblant ! 

Voilà je vous envoie plein de force pour vos oraux et à l’année prochaine j’espère !

Vous pouvez bien sûr m'envoyer des messages (Clara Mouly sur Facebook) si vous avez besoin de conseils, si vous voulez vous entraîner ou si vous avez juste envie de parler.

Bisous, Clara 

J'ai été convoquée le lundi matin à 8h15, donc parmi les premiers de la journée (les oraux se faisaient tous le même jour). Nous étions 3 convoquées à la même heure et avec le même jury, dont une fille qui était dans ma classe à Césame, et je connaissais l'autre puisqu'elle avait passé avec moi l'oral de Nantes. Le jury est arrivé en retard ainsi la première d'entre nous est entrée dans la salle à 8h40 ! Je suis finalement passée la troisième à 9h15 donc j'ai vu arriver les trois filles qui étaient convoquées à 9h15, là encore par chance j'en connaissais 2/3, ça m'a beaucoup aidé à ne pas trop stresser. Quand mon tour est enfin venu, le temps s'est accéléré. L'oral de Clermont est un oral très rapide, ce qui peut être un peu frustrant d'ailleurs ! Le jury était composé de deux femmes (elles ne se sont pas présentées) qui m'ont demandé de signer une feuille de présence en regardant, bien évidemment (premier exercice), la tenue de mon stylo. Puis elles m'ont dit de rester debout et m'ont donné un texte à lire "en mettant le ton". Il s'agissait d'un extrait du livre de Le Tellier "Les amnésiques n'ont rien vécu d'inoubliable", le texte était relativement aéré, sans difficulté particulière, si ce n'est beaucoup de jeux de mots puisque c'était le sujet du texte (il portait sur les subtilités de la langue française). Après la lecture, elles m'ont retiré le texte et demandé de le résumer brièvement. Ensuite, j'ai pu m'asseoir. D'abord, elles m'ont demandé d'épeler trois mots à l'envers : PHONÉTIQUE, ACOUSTIQUE, RHINOCÉROS. Après quoi elles m'ont lu cinq ou six logatomes à répéter, avec de plus en plus de syllabes à chaque fois (je pense qu'on est monté jusqu'à 9 syllabes). Enfin, elles m'ont demandé de me relever pour chanter ma chanson : j'ai chanté "Elle attend" de Jean-Jacques Goldman, comme elles ne me coupaient pas mais que je n'étais pas vraiment à l'aise avec l'exercice, je me suis arrêtée après le deuxième couplet. Et c'était la fin des exercices techniques ! Elles ont fini par me poser deux petites questions :

- Comment vous imaginez vous exercer la profession d'orthophonie ?

- Qu'est-ce que vous attendez de la formation ?

J'ai été un peu frustrée en sortant parce que j'avais l'impression de ne pas avoir pu parler de moi (je n'ai pas pu évoquer mes expériences ou mes motivations...) et donc de ne pas avoir eu l'occasion de marquer le jury. Heureusement, j'ai réussi, à la fin de l'entretien, à leur dire que je suis Clermontoise !

Coucou tout le monde !

Je m’appelle Coralie j’ai 20ans et je viens d’Agen.
Après avoir obtenu mon bac ES j’ai fait 2 ans de prépa à Bordeaux.
Durant ma première année j’ai eu une admissibilité (Toulouse) et, ne pas avoir été admise à ce concours a été une véritable remise en question pour moi.
Mon admissibilité à Clermont, lors de ma seconde année, a été une nouvelle inouïe.
Épaulée par mon entourage et mes professeurs, j’ai alors suivi un entraînement intensif pour mettre TOUTES les chances de mon côté.

Durant cette préparation aux oraux j’ai perfectionné ma présentation (car celle-ci est très importante puisqu’elle permet de montrer au jury nos expériences personnelles, notre personnalité et notre détermination), je me suis entraînée aux différents exercices techniques typiques de Clermont (logatome, rétention de chiffres, épellation de mots à l’envers, résumé de texte lu...). Je m’étais également exercée au chant car cela m’angoissait beaucoup. J’ai donc choisi      « Y a d’la joie » de Charles Trenet car je voulais une chanson française joyeuse et surtout une chanson qui ne me mette pas en difficulté vocalement (j’avais aussi rajouté une petite gestuelle pour dynamiser mon chant et me démarquer).
Aussi, pour ne pas être surprise le jour J, je m’étais préparée à toutes éventuelles questions telles que: « quels sont vos défauts? », « pourquoi l’orthophonie? », «pourquoi vous et pas un autre candidat? », « quel est votre plus grand rêve? »... Ces questions sont peu posées à Clermont mais sont très appréciées par le jury toulousain.

Le jour de l’oral j’étais très, très stressée mais j’ai pu compter sur la bienveillance d’Anna pour me rassurer.
Lorsque je suis entrée dans la salle j’étais pétrifiée mais les membres du jury étaient très souriants et m’ont mise à l’aise. J’ai alors enchaîné les exercices et mon fameux chant. Après 15 minutes, le supplice était ENFIN fini. Je n’avais alors plus qu’à croiser les doigts.

C’est le jour du concours de Rouen que j’ai appris avec une immense joie mon admission dans cette jolie ville auvergnate.
Les vacances pouvaient alors commencer.
(Merci à ma prépa et à ma famille !)

Mon petit conseil : restez naturels, spontanés et choisissez une tenue soignée mais dans laquelle vous êtes à l’aise.

Courage à vous ! On vous attend avec beaucoup d’impatience !

Coucou la communauté !
J’espère que mon témoignage vous sera utile, bonne lecture !
Je m’appelle Juline j’ai 20 ans j’ai obtenu un bac ES puis j’ai fait 2 ans de prépa à Lyon. J’ai passé 8 concours la première année et 9 la deuxième. Ça n’a pas été 2 ans de joie et de facilité, je ne comptais plus les heures de travail et les sacrifices que je faisais mais tout ça a fini par payer !! (L’acharnement joue beaucoup aussi !)

Pour ceux qui passent les écrits quelques conseils: faites les annales à fond, ce sont des points gagnés.
Personnellement j’avais sélectionné les matières qui étaient mes points forts pour devenir infaillible et laissé de côté la culture scientifique et les maths.
Je me suis beaucoup entraînée avec le site QCM + pour tout le français : c’est très complet, bien fait et accessible niveau prix.
Et gardez en tête qu’il ne faut pas avoir 20/20 c’est impossible mais juste avoir moins loupé que les autres !

L’oral : il faut un petit peu de temps pour reprendre ses esprits après avoir vu son nom sur la liste. (étant donné que c’était l’avant dernier résultat que j’attendais !!) Pour commencer, j’ai contacté une fille de l’école de Clermont en lui demandant des conseils sur ma préparation, j’ai acheté le Vuibert oral, j’ai lu tous les témoignages des oraux, feuilleté les annales et hop liste des choses qui tombaient à Clermont. J’ai également travaillé les pathologies, le rôle de l’ortho, les différences entre ortho et les autres professions (la question « l’ortho est-il un médecin ? » était déjà tombée), définition de la santé et lien avec l’ortho («En quoi l’ortho est un professionnel de santé ? »)
Et toutes les questions sur la personnalité, les goûts, les loisirs......

Jour J : Je me sentais bien préparée j’avais eu la chance de faire de nombreux oraux blancs avec quelqu’un qui faisait passer les oraux de l’agrégation, j’avais pu faire le tour de tous les exercices techniques et des questions possibles et imaginables. J’avais presque envie de le passer et de rencontrer le jury !!
Quand je suis arrivée dans la fac, le stress s’est un peu atténué car tout le monde se parlait. N’hésitez pas avant l’oral à parler à d’autres candidats, ça vous aide à penser totalement à autre chose !!
Je suis montée avec un peu d’avance. A peine eu le temps de finir mon exercice de respiration que le jury venait me chercher. Contrairement à d’autres, ce jury était assez « expéditif ».
Je suis rentrée, ils se sont présentés : le doyen de la faculté de médecine et une psychologue. Ils m’ont demandé de me présenter, j’ai juste eu le temps de développer mon parcours puis ils ont rebondi sur un détail et après ils m’ont coupé pour m’arrêter. Ils m’ont demandé de lire un texte puis de le résumer : prenez bien votre temps pour lire afin de ne pas faire d’erreur de prononciation, mettre l’intonation et surtout le mémoriser ! C’était un dialogue donc assez dur à résumer je ne pense pas avoir réussi étant donné que j’ai juste dit une phrase, après les épreuves s’enchaînent : mots à l’envers, logatomes avec de plus en plus de syllabes puis la chanson (moment tant attendu.) j’avais choisi « un jour au mauvais endroit » de Calogero. J’ai essayé de transmettre des émotions par mon visage et mes mains sans trop en faire non plus. Le choix de la musique importe peu ce qui compte c’est votre capacité à la chanter, à vous en souvenir, elle ne doit pas vous déstabiliser !

Puis place aux 2 questions :
-Comment vous voyez-vous en tant qu’orthophoniste ?
-Qu’est-ce que vous attendez de la formation ?

Pour les 2 questions je n’ai pas eu l’impression d’avoir beaucoup détaillé. J’ai abordé plusieurs points qui me semblaient importants notamment sur l’école : j’ai mentionné qu’elle était « orientée » plus ou moins sur l’audition, que j’avais appris les prémices de la LSF ou encore l’épanouissement professionnel... Mais le jury ne réagissait pas, un regardait sa montre, ne m’écoutait pas. Je suis sortie au bout de 8 minutes au lieu de 15 (sur la convocation) alors j’étais très frustrée et déçue de ne pas avoir pu échanger davantage avec eux. Je ne me voyais pas du tout revenir à la rentrée.
Mais comme quoi cela ne veut vraiment rien dire, j’ai eu une bonne note et j’ai fini 11e sur liste complémentaire ! Je pense que l’impression que vous donnez, ce que vous dégagez a également beaucoup d’importance alors soyez vous-mêmes, au naturel et content d’être à cet oral !
Je vous conseille pour répondre aux questions de bien prendre le temps de réfléchir avant, structurer sa pensée sans le demander au jury. Cela vous permettra d’être à l’aise, d’éviter les blancs gênants et de ne pas oublier quelque chose que vous auriez voulu dire à tout prix !!

Il faut rester positif même si les résultats ne le sont pas, n’en parler qu’à ceux qui croient en vous et qui vous portent vers le haut, ne vous découragez pas et réveillez l’ortho qui est en vous !

PS : la ville de Clermont fut une agréable surprise : charmante, étudiante et à taille humaine ce qui rend possible la plupart des déplacements à pied ! Les balades du côté des puys d’Auvergne sont accessibles et en pleine nature quand on en a marre de la ville !! Et surtout, surtout la best promo !!!

Si vous voulez me poser des questions ou échanger avec moi c’est avec plaisir !

Bonjour à tous et à toutes ! Je m’appelle Anne-Aliette, j’ai 19 ans et je viens de l’Allier. Mon bac S en poche, j’ai fait une année de prépa à Clermont.

Avant l’oral : Pour me préparer, j’ai lu beaucoup de témoignages des années précédentes pour voir les exercices proposés et m’y essayer. J’ai aussi regardé ceux d’autres centres de formation (notre oral change parfois un peu sa forme pour tester votre capacité d’adaptation). 

On m’avait conseillé le Vuibert oral qui m’a beaucoup aidée. J’ai mis à contribution mes profs de prépa mais aussi mes amis et ma famille pour faire les exercices à l’intérieur, me poser des questions sur mes motivations, l’orthophonie, le CF et moi jusqu’à ce qu’ils soient incollables ! J’ai même eu la chance de m’entraîner face à deux orthophonistes de ma ville natale. Si vous avez du mal à trouver des gens, je vous conseille de vous tester en vous filmant/enregistrant : ça permet de repérer ses tics de langage et de gestuelle en bonus (les fameux « eh bien », « euh… », « vraiment » et bien d’autres encore !). 

J’ai aussi fait des exercices d’orthographe et de vocabulaire, des dictées de phrases… comme on en trouve dans les concours écrits ! Avec la réforme, je pense que vous devriez y faire particulièrement attention.

Le jour de l’oral : C’est assez étrange quand on a été dans autant d’hôtels pour les concours de passer la veille de l’oral dans son appartement. Mais j’étais surtout heureuse de pouvoir tenter ma chance dans ma ville d’adoption ! Comme beaucoup j’ai eu du mal à m’endormir mais la sophrologie, avoir ma mère avec moi et tous les messages d’encouragement de mes amis m’ont beaucoup aidée.

Clermont était mon tout premier oral et je suis arrivée une petite heure en avance. J’étais très confiante étonnamment mais tout de même un peu stressée. Heureusement, discuter avec les autres filles m’a permis de décompresser et de connaître quelques exercices. J’ai même sympathisé avec l’une des filles de ma classe (coucou Coralie !). Ensuite j’ai été appelée et j’ai émargé. Mon jury était composé d’une orthophoniste et d’une ORL qui se sont présentées. Elles m’ont demandé de me présenter à mon tour puis nous avons fait quelques exercices : j’ai lu un texte aéré et plutôt court sur l’orthographe debout en mettant l’intonation. Juste après je l’ai résumé brièvement sans l’avoir sous les yeux (si l’exercice inquiète certains, rassurez-vous, certains ont réussi alors que c’était la première fois qu’ils en faisaient un, tout comme moi). Attention : elles ne m’ont pas dit qu’il faudrait le résumer avant de le lire. Cet exercice-là était une première à Clermont ! Ensuite, elles m’ont fait répéter des logatomes (7 qui avaient 5 ou 6 syllabes je crois) puis épeler les mots PHONÉTIQUE, ACOUSTIQUE et RHINOCÉROS à l’envers. Enfin, elles m’ont demandé de chanter ma chanson sans justifier mon choix : Ballade irlandaise de BOURVIL. J’ai fait un couac au milieu, elles ont souri. Mais pas grave, j’ai repris avec encore plus de souffle tout sourire !

Pour finir, elles m’ont posé deux questions : « comment est-ce que vous vous voyez en tant qu’orthophoniste ? » et « qu’attendez-vous de votre formation ? ». L’oral clermontois ne permet pas de parler beaucoup de soi mais j’ai tout de même réussi à tourner mes réponses de façon à parler de quelques expériences professionnelles, de ma motivation et des points qui m’intéressaient sur l’école (c’est aussi pour ça que se renseigner sur la ville et le centre de formation peut être très utile !).

J’ai vraiment gardé l’image d’un jury bienveillant et intéressé. Mais tout de même, c’était assez court. J’étais un peu perplexe quand j’ai vu qu’elles avaient délibéré juste une minute avant d’appeler Coralie et comme beaucoup j’étais soudain atteinte de « j’aurais-pu-faire-mieux » aigu… Les résultats sont tombés deux jours plus tard : finalement, j’ai fini 13e sur LP (ça montre que même si vous doutez en y repensant, ce n’est pas toujours significatif). 

Quelques conseils : Surtout restez vous-mêmes, soyez francs et croyez en vous ! Si vous voulez convaincre le jury, il faut commencer par vous convaincre vous-mêmes. Vous aurez sûrement un exercice inattendu alors faites simplement de votre mieux. Si vous stressez, ne vous en faites pas, ils ont vu beaucoup d’autres candidats le faire. Je vous conseille la sophrologie sur Youtube, c’était plutôt efficace dans mon cas.

Vous pouvez joindre la page du concours si vous voulez me poser des questions !

Bon courage à tous et à bientôt pour les oraux !

Bonjour à toutes et tous (eh oui, je suis sûre qu’il y a quand même quelques garçons qui vont tenter ce concours d’ortho sans avoir peur des 98% de filles qui composent les promos de Clermont !).

Je m’appelle Ysoline, j’ai 38 ans, et suis donc en reconversion professionnelle, après 15 ans en tant que formatrice en zootechnie équine, et coordinatrice pédagogique d’une MFR spécialisée dans les métiers du cheval. Pas grand-chose à voir avec l’orthophonie à première vue, et pourtant, j’ai accompagné de nombreux élèves ayant des troubles des apprentissages, sans doute est-ce une des raisons qui m’ont poussée à m’orienter vers ce métier. Je suis également musicienne et chanteuse, et c’est surtout mon intérêt pour tout ce qui concerne la voix qui m’a poussée vers l’orthophonie.

J’ai préparé les concours seule, avec quelques bouquins et le site QCM+, tout en conservant mon activité professionnelle à mi-temps et en élevant mes 3 enfants alors âgés de 4, 6 et 8 ans. Une vie bien remplie donc… mais quand on est motivé, il faut se donner les moyens de réussir et surtout y croire !

J’ai tenté 5 concours, mon idée était d’aller à Lyon pour ne pas avoir à déménager toute la famille (je suis Iséroise), mais j’ai également passé les concours dans d’autres petites villes dans lesquelles je me voyais bien vivre, en cas d’échec au concours de Lyon (j’ai eu le nez fin…). L’Auvergne n’était pas trop loin, et surtout très « nature », ce qui me correspondait totalement.

Pour l’oral du concours, je ne me suis pas spécialement préparée, j’ai surtout lu les témoignages des étudiants des autres promos pour voir le genre d’exercices qui étaient demandés. Je comptais sur mon expérience d’enseignante et de chanteuse pour m’en sortir lors de cet oral. Il faut croire que ça a marché ! Je me suis entraînée dans la voiture en venant à Clermont (la veille au soir, très bonne adresse airbnb au passage pour ceux que ça intéresse) pour épeler des mots à l’envers. Le plus dur a été de choisir une chanson, j’avais envie d’en chanter plein !

Finalement, étant convoquée à 9h le matin (ce qui m’arrangeait car le lendemain, il y avait l’oral de Strasbourg), je suis arrivée un peu en avance, et on était déjà plusieurs à attendre devant la porte. Au fur et à mesure que les filles sortaient de la salle, j’ai réalisé qu’on leur avait demandé à toutes les mêmes exercices : se présenter, lire un texte à voix haute (je me souviens qu’il était plein d’humour), puis en donner les grandes idées, répéter des logatomes, épeler les mots à l’envers (je m’étais entraînée devant la salle et ce sont les mêmes mots qui sont retombés : acoustique, rhinocéros et orthophonie je crois), puis chanter. Enfin, le jury, composé d’un homme et d’une femme (orthophoniste spécialisée en rééducation vocale) m’a posé deux questions : « comment vous voyez-vous en tant qu’orthophoniste ? » et « qu’attendez-vous de la formation ? ».

L’oral n’a pas duré plus de 10 minutes, je me souviens être sortie de la salle frustrée que l’épreuve ait été aussi courte, et en ayant le sentiment que rien ne pourrait me distinguer des autres…

J’ai été très heureuse de découvrir quelques jours plus tard que j’étais admise sur liste principale, mais j’attendais surtout l’oral de Lyon et ses résultats.

J’avoue avoir été déçue de ne pas avoir réussi à Lyon, mais uniquement pour des raisons familiales, car cela nous a obligés à trouver une maison sur Clermont, vendre la nôtre, changer les enfants d’école, mon mari a dû chercher un nouvel emploi… bref, les mois qui ont suivi ainsi que la rentrée à Clermont ont été très cahotiques. Heureusement, une élève de 2ème année m’a prise sous son aile et accueillie chez elle en attendant qu’on ait la maison et que la famille me rejoigne, les enfants à la Toussaint et mon mari en janvier.Maintenant, tout est stabilisé et je peux pleinement profiter de cette belle région et de ma formation ; tout est bien qui finit bien, donc si vous aussi vous voulez tenter une reconversion, n’hésitez pas, ça fait tellement de bien ! Et les filles de la promo sont adorables et ont bien accueilli la « vieille » que je suis !!!! Merci à elles toutes ! Et bon courage à vous qui préparez ce concours, croyez en vous !

Salut toi ! Personne courageuse derrière son écran qui s’est lancée dans le parcours atypique d’admission en CFUO. 

Je m’appelle Amandine, j’ai 22 ans, (vive les 98 !) et je suis originaire de la Loire. C’est très étrange d’écrire ce genre de témoignage après en avoir lus des dizaines pendant des années en se disant…le jour où j’écrirai le mien…il n’est pas arrivé. Et là finalement avec un sourire aux lèvres…j’y suis. 

J’ai obtenu un bac ES en 2016 après avoir fait tout mon lycée par correspondance chez moi. 

Pour des raisons personnelles je ne voulais pas entrer directement en prépa, j’ai donc décidé d’effectuer une année de licence Education Socialisation et Langage à Lyon II et de préparer les concours à côté (6 au total). Mais la charge de travail demandée par la faculté et les concours n’étaient pas compatibles. J’ai donc décidé de m’inscrire dans une prépa à Saint-Etienne l’année suivante. J’ai passé 11 concours et aucun oral. Grosse déception, mais je décide de persévérer et de ne pas abandonner ! Je recommence une année de prépa mais en ligne cette fois. Je passe alors 7 concours et obtient 3 oraux. Une belle revanche et réussite pour moi ! Enfin ! Enfin j’accède à mon souhait le plus cher pour lequel je me battais depuis quelques années. 

Chaque année j’ai passé le concours de Clermont. Une ville pour laquelle je me mettais beaucoup de pression puisque c’était une école que je visais tout particulièrement. C’est une école assez proche de ma famille, une ville qui me plaît et dans laquelle plusieurs de mes amis étudient. 

Je me rappellerai toujours le jour où j’ai vu mon nom sur la liste des convoqués à l’oral. Je suis restée 10mn face à mon portable en me demandant si je m’appelais bien Amandine et si j’étais bien née en mars 1998…Parce que je n’étais tellement pas habituée à voir mon nom sur les listes. Et puis Clermont quoi ! La ville que je voulais tellement !

Et puis le jour de l’oral s’approchait. J’étais convoquée le lundi. J’avais déjà passé deux oraux donc j’avais déjà une petite expérience mais ça ne changeait pas 

grand-chose. La pression était toujours là. Mais je suis bien entourée, ma famille est derrière moi (comme depuis toujours) et ma meilleure amie m’accompagne (grosse dédicace à elle). Nous avons dormi la veille à Clermont chez un de mes meilleurs amis qui fait ses études là-bas. Ils m’ont préparé des crêpes (oui c’est un détail très important pour réussir son oral ! et vous verrez les crêpes au CFUO c’est une institution !). Evidemment la nuit je ne dors pas très bien, comme chaque veille de concours. Je me prépare, ma tenue était déjà choisie et prête depuis des jours ; chignon, pour ne pas avoir des cheveux perturbateurs, juste un peu de mascara, brossage de dents, mon bracelet porte-bonheur et c’est tout !
Je voulais rester la plus naturelle possible et surtout me sentir à l’aise. J’étais convoquée à 15h…Une amie de prépa me rejoint également pour me soutenir. Le matin on se balade dans le centre-ville et on mange dans un petit restau dans la rue principale de Clermont « rue des gras ». Et puis c’est 13H et on se dirige en voiture au CHU Montpied là où se déroule l’oral. Il y a un parking assez grand derrière mais blindé donc mieux vaut anticiper le temps. On rentre dans la fac 30mn avant l’oral et nous cherchons ma salle. Devant la porte attend aussi une autre candidate, on discute et on échange sur nos parcours. Et puis vient son passage, heureusement que mes deux amies sont là pour me parler et faire la discussion pour que mon esprit ne se mette pas à divaguer vers des pensées stressantes. Je sais que certaines personnes préfèrent rester seules mais moi le soutien de mes proches était très important et un vrai booster. La fille reste à peine 10mn dans la salle… je suis choquée ! C’est ultra rapide !

Et puis un examinateur vient me chercher. Je m’avance, respire profondément, et me dis « vas-y c’est ton moment, c’est à toi de montrer de quoi tu es capable ». Un homme et une femme souriants se tiennent devant moi derrière une table.

Ils me demandent de m’asseoir et de me présenter très rapidement. Puis de lire un texte. Je le lis debout et essaye de comprendre ce que je lis. Bonne intuition puisqu’à la fin de ma lecture le jury me demande de leur résumer le texte en 2 phrases. Puis la dame me demande de répéter 5 logatomes, et d’épeler à l’envers 3 mots : je me souviens de « rhinocéros » et « accalmie ». Ensuite on me demande pourquoi je veux devenir orthophoniste et pourquoi la ville de Clermont. Le rythme de l’entretien est assez rapide et condensé. Puis le moment de la chanson ! Je me lève et j’interprète « Soulman » de Ben l’oncle Soul. J’y mets toutes mes tripes ! Surtout n’hésitez pas à tout donner, peu importe la justesse, il faut juste envoyer de l’énergie et bien penser à respirer ! Je finis et me rassois. Le jury me demande si je prends des cours de chant. Je réponds que non mais que « je chante sous la douche comme tout le monde… » 2 secondes après je me demande pourquoi j’ai sorti ça, c’est inutile et ridicule. Mais c’est sur un petit rictus du jury que mon oral se termine. 

Je sors. Mes copines m’attendaient et m’informent que mon entretien a duré 7mn au total. 

Je ressors contente de moi, tout s’est bien passé, j’ai pu dire ce que je voulais même si le temps était extrêmement frustrant ! J’aurais aimé plus expliquer qui je suis et quelles étaient mes ambitions. Mais bon tant pis c’est fait !

L’oral de Clermont n’est pas effrayant, il ne cherche pas à vous mettre mal à l’aise ou vous déstabiliser. Ce n’est pas leur but. Ils vous écoutent et s’intéressent à vous avec bienveillance. 

Mes conseils : mettez en place vos moyens personnels pour que vous soyez à l’aise le jour de l’oral, pensez que vous méritez votre place et que c’est votre moment ! Le moment ou jamais de montrer qui vous êtes réellement, et non de jouer une personne parfaite et irréprochable… soyez-vous-même avant tout !

Hâte de vous rencontrer en terres auvergnates ! On est bien dans notre petite école à taille humaine. La ville est chaleureuse et on a hâte d’avoir enfin les 5 promos ! 

BISOUS futur/e bouquetin/e !