Témoignages de l'Oral 2018


Elise

Bonjour, 

Je ne garde pas un souvenir désastreux de ce moment, le jury était très agréable et n’était pas du tout là pour nous enfoncer. 
C’était assez rapide, 15min je crois. 
Mon jury était constitué d’une orthophoniste, d’une psychologue/orthophoniste et d’un professeur de Sciences du Langage. 
J’ai d’abord eu à lire un texte avec quelques difficultés glissées dedans mais très peu, ensuite je devais répéter des logatomes (de 5-6 syllabes). 
Et enfin l’exercice tant attendu : la chanson !!! J’ai dû chanter une chanson de mon choix (en entier), puis la répéter en la récitant.🎤 Évidemment je vous conseille vivement d’en apprendre une au préalable, qui sort un peu de l’ordinaire mais qui correspond tout de même avec votre niveau de chant. C’était l’épreuve que je redoutais le plus mais je vous assure qu’il n’y a pas de quoi paniquer, mon talent vocalique est assez méconnu ! (A titre indicatif, cet exercice est tombé chaque année pour le moment). 
Ensuite ils m’ont posé une question assez classique du style : « pourquoi l’orthophonie à Clermont ? ».
Et la dernière consigne, assez inattendue et déstabilisante : posez-nous trois questions. 😶 Ils ne m’ont pas mis la pression, j’ai eu quelques petites minutes pour réfléchir, et j’ai posé des questions en rapport avec la profession d’orthophoniste. 
J’ai ressenti cet oral comme un échange et pas seulement question-réponse. 
Et c’est sincèrement celui que j’ai le mieux vécu.
Si vous voulez en savoir plus sur la chanson que j’ai chantée ou les questions que j’ai posées, n’hésitez pas à me contacter, je ne vous les mets pas dans ce témoignage, je ne voudrai pas influencer votre imagination qui doit être débordante ! 
Bonne chance pour la suite et croyez en vous !! 
🍀😘

 


Guillaume

Salut la compagnie ! 
Je m’appelle Guillaume, j’ai 20 ans et je viens de Clermont-Ferrand ! Voici ce dont je me souviens de cet oral :

Comment je m’y suis préparé :
- Pour les exercices techniques, j’ai investi le Vuibert oral et j’ai fait un peu tous les jours (30 mins / 1h par jour) des exos du livre en les complexifiant peu à peu. J’avais aussi passé l’oral de Paris 2 semaines plus tôt donc j’étais plutôt rodé pour cette partie : je pouvais retenir une série de 10 chiffres et les réciter dans les 2 sens juste après (alors dans la vie ça sert vraiment à rien mais bon c’est toujours utile le jour de l’oral 😉). Sinon je lisais à voix haute devant un ami ou mes parents un petit article de la revue Sciences Humaines ou Ça m’intéresse (il faut varier les plaisirs !) et je faisais ensuite un petit résumé à l’oral ou à l’écrit de ce que j’avais retenu sans relire le texte. 
- Pour la motivation, je faisais des cartes mentales sur mes motivations, mes qualités/défauts, les qualités pour être orthophoniste, les arguments qui font que l’orthophonie est un métier de soin (question redondante à Clermont !) : comme ça j’avais mes arguments bien clairs dans ma petite tête et ça m’évitait d’apprendre par cœur un discours !
- Sinon, j’avais fait quelques oraux blancs à ma prépa qui m’ont bien aidé à m’entraîner à parler distinctement, à regarder le jury, à être au point sur mes motivations…

Le jour J :

Je suis arrivé moyennement détendu mais j’étais sur LP à Paris ce qui m’a permis d’avoir moins d’enjeu pour cet oral. J’arrive une heure avant mon heure de passage mais le jury a 1h30 de retard donc j’ai eu le temps de discuter avec les 1A de l’école ! Sinon, j’évitais de trop écouter les ressentis des candidates qui étaient passées. 
11H30 : ça y est, c’est l’heure, j’entre dans la salle, une des trois jurys me fait émarger.
Le jury me dit de prendre place mais de rester debout car j’allais lire le texte. Le texte était assez court et c’était un mélange de 2 comptines : honnêtement j’ai pas compris grand-chose, en plus il y avait des logatomes en plein milieu mais je l’ai lu sans me poser de questions et en essayant d’être le plus clair possible (le jury nous plaçait assez loin d‘eux, ça m’obligeait à parler fort). Après ça, quelques exercices techniques :
1) répéter des logatomes (de 5/6/7 syllabes dans mes souvenirs…), je me goure sur un mais le reste passe, 
2) dire à l’envers les lettres d’un mot, ça passe pour les 2 mots demandés (orthophoniste et psychologique)
Puis vient le moment de la chanson… J’avais des capacités en chant plutôt… limitées… mais bon j’ai chanté comme j’ai pu Santiano de Hugues Aufray, en chantant bien fort et avec le sourire ! Si jamais vous ne savez pas trop chanter comme moi, ne vous prenez pas la tête : le jury cherche plutôt à voir si vous êtes à l’aise devant eux et si vous chantez distinctement, sans troubles dans votre voix !! 😊 Puis ils m’ont demandé de réciter les paroles de cette chanson !
Ensuite la partie motivation : ils me demandent pourquoi ortho puis le prof en sciences du langage me demande de détailler ce qu’est le soin pour moi.
Ils me disent ensuite que j’ai le droit de leur poser trois questions (#AladinLeRemix). Je les avais préparées dans le couloir comme j’avais entendu des étudiantes raconter leur oral juste avant, donc pas trop de surprises pour cette partie 😅. Le jury était vraiment sympa et rebondissait sur mes questions, ce qui m’a permis d’échanger un peu avec eux, et à la fin on a fini par parler un peu cuisine ☕️ (la bouffe, ça met tout le monde d’accord !)

 

Le temps est écoulé, je sors de la salle en me disant que j’ai fait ce que j’ai pu et que je devais pas avoir de regrets ! Les résultats sortent 2 semaines après et je suis 11ème sur LP (81/100 à l’oral) !
Morale de l’oral (allez une petite rime pour finir) : bien s’y préparer et se préparer à tout, être sincère et ne pas oublier de sourire pendant l’oral ! Bon courage les futur(e)s orthos et que Bidendum soit avec vous !!


Blandine

Bonjour! Je suis Blandine en 1A à Clermont! 
Clermont-Ferrand était mon 3ème oral. Mes oraux précédents s’étaient bien passés donc j’étais assez détendue mais sans trop l’être non plus car Clermont était une ville que je voulais particulièrement.
N’ayant pas fait de prépa, je m’étais préparée grâce à une dame que QCM+ recommandait pour la préparation des oraux. Après 3 ou 4 skypes avec elle pour la méthodologie puis pas mal de préparation seule, me voilà prête! (préparation réalisée essentiellement avec le Vuibert Concours Orthophonie Oral). Contrairement à ce que personne ne recommande, j’ai commencé à préparer les oraux seulement une fois que je savais avoir obtenu les écrits, je les ai travaillés sérieusement mais de façon beaucoup plus cool que les écrits.

L’oral de Clermont-Ferrand n’est pas des plus difficile. Il faut seulement être prévenu de quelques particularités pour ne pas être trop surpris. La chanson par exemple que l’on doit chanter 🙂 Je n’appréhendais pas cette épreuve car travaillant beaucoup en colonies de vacances, j’avais l’habitude de chanter des chansons (même si devant des enfants, ça ne fait pas tellement le même effet que devant 3 jurys! 🙂 ). J’avais choisi une chanson enfantine “La p’tite mandarine”. On ne m’a pas demandé de justifier mon choix mais cela n’aurait pas été un souci. J’aurais simplement dit que j’affectionne particulièrement cette chanson car des animateurs me l’ont apprise en colo et que je l’apprends à mon tour à des enfants en tant qu’animatrice. Nous avons ensuite eu un texte à lire comme si nous étions des grands orateurs. Il fallait je crois bien porter sa voix en parlant distinctement. Rien de bien compliqué. Nous avons aussi eu des logatomes à répéter, des mots à épeler à l’envers (psychologue, orthophonie, pas des mots sortis de nulle part!!)... Puis on nous a demandé bien sûr notre motivation pour devenir orthophoniste, pourquoi Clermont-Ferrand?... Des questions assez bateaux finalement. Enfin, la petite surprise, les 3 jurys nous ont demandé de procéder à un échange des rôles 😉 Ce n’était plus à eux de poser les questions mais à nous de leur en poser chacun une! Il était alors bienvenu je crois d’avoir écouté leur présentation de départ pour ne pas risquer de leur poser de questions inconvenantes. Les jurys étaient vraiment bienveillants et j’ai beaucoup aimé ce petit “revirement de situation”. Cela permettait de montrer que l’on s’était intéressé à eux au tout début de l’oral et qu'on avait été attentif à qui ils étaient.
Plus personnellement, ils ont conclu l’entretien en m’annonçant que j’avais une déglutition atypique mais que ce n’était pas rédhibitoire à Clermont-Ferrand! 
J’espère avoir pu vous rassurer, en tout cas, vraiment, n’ayez pas peur de Clermont, allez-y détendus et tout se passera bien !