Témoignages de l'Oral 2017

Voici un petit témoignage de mon oral.
Nous étions donc 100 convoqués pour l’oral. J’avais lu de nombreux témoignages sur les oraux de l’année précédente. Ils se constituaient d’un entretien individuel très rapide et d’un entretien de groupe. Cette année nous avions été prévenus qu’il n’y aurait qu’un entretien individuel toujours aussi court (environ 10 minutes). J’avais préparé cet oral en même temps que d’autres étant donné qu’on ne savait pas trop à quoi s’attendre et qu’il était très court.
J’arrive donc le jour de l’oral plutôt détendue. Il y avait beaucoup de personnes absentes (les résultats de Lyon étaient tombés la veille) ce qui était vraiment rassurant. Très franchement, l’entretien est passé tellement vite que j’ai dû mal à me le remémorer. Le jury était composé de deux orthophoniste et un ORL. J’ai eu un texte à lire avec des logatomes insérés. Il fallait veiller à être fluide, à mettre le ton et à avoir une bonne prononciation. J’ai ensuite dû chanter une chanson (si vous chantez faux ce n’est pas éliminatoire ne vous inquiétez pas !)
On m’a ensuite posé deux questions. Si mes souvenirs sont bons l’une était « comment avez-vous embrassé le métier d’orthophoniste ? » et l’autre portait plutôt sur en quoi l’orthophonie est un métier de soin. 
On m’a demandé si j’avais quelque chose à rajouter. C’est le moment de dire en une ou deux phrase(s) votre motivation pour rentrer dans cette école.
L’entretien s’est terminé. Je suis sortie avec le sentiment que le jury n’avait pas cherché à me connaître. Je ne voyais pas ce qui pouvait tous nous distinguer avec le fait de lire un texte, de chanter et de répondre à deux questions pour lesquelles nous étions tous préparés. Je n’espérai donc rien quant aux résultats finaux car je n’avais aucune idée de comment l’oral s’était passé.
Le jour des résultats je suis 2ème sur liste complémentaire.
Pour la petite anecdote j’ai dû choisir entre les villes de Clermont-Ferrand et de Marseille. Choix qui a vraiment été compliqué pour moi. Certains n’ont pas compris mon choix mais je peux vous assurez que je ne le regrette absolument pas. C’est une ville que je trouve bien plus « familiale » et sécurisante. Certes il n’y a pas la mer mais les montagnes, les volcans et les lacs la compensent largement !

Bonjour, moi c’est Bérénice, j’ai 19ans et je viens d’Orléans où j’ai fait un an de prépa ! J’avais envie de vous parler de mon expérience du concours de Clermont.

Pour l’oral de Clermont (qui était fin juin l’an dernier), j’étais davantage stressée car je revenais de l’oral de Besançon dont je ne savais pas quoi penser et je me disais que c’était mon dernier oral ! Heureusement je n’ai pas attendu seule devant la salle et j’ai pu discuter avec d’autres candidates sympathiques ce qui fait du bien au moral je vous l’assure !! L’oral se déroulait dans une salle de cours il y avait 3 personnes dans le jury : 2 orthophonistes et 1 maître de conférence en physique, ils se sont tous les 3 présentés (ce qui est très agréable, ils étaient très sympa). Je me suis donc aussi présentée (nom, prénom, âge) après leur avoir dit bonjour (très important). Ensuite on m’a présenté le déroulement de l’oral : un texte de logatomes à lire de manière expressive, un chant et deux questions. Pour le texte de logatomes je suis restée assise j’ai essayé de me concentrer pour le lire au mieux mais je n’étais pas convaincue du tout ! Ensuite le chant s’est bien passé, j’ai chanté « le papa du papa » une chanson de Bobby Lapointe que j’avais préparée durant l’année (je me suis levée pour chanter parce que je trouvais ça plus confortable). Pour finir on m’a posé 2 questions :
- Pourquoi avez-vous décidé d’embrasser le métier d’orthophoniste ? 
La formulation est étrange (c’est fait exprès) donc j’ai un peu réfléchi (prenez le temps de réfléchir c’est important d’avoir les idées claires) et je leur ai expliqué pourquoi je veux travailler dans le paramédical, de l’importance du langage, de ma rencontre avec une orthophoniste et aussi de musicothérapie (parce que c’est un sujet qui me semblait intéressant dans le cadre de ce métier)
- En quoi le métier d’orthophoniste est un métier de la santé ?
Pour cette question j’ai donné la définition de la santé de l’OMS (bien-être physique, psychologique et social), j’ai fait le lien entre cette définition et l’orthophonie. Puis j’ai parlé du domaine paramédical. 
Je n’étais pas convaincue mais au final j’ai été éliminée à l’oral de Besançon et sur liste principale à Clermont !!

Comme quoi, on ne sait jamais ce qui nous attend ! Alors courage c’est possible franchement ! Et venez à Clermont, je vous jure que c’est cool !

Je m'appelle Alice et je viens de Lyon. Après un an de prépa, un an de fac en sciences de l'éducation, 5 concours passés chaque année, et 9 écrits ratés en deux ans... L'oral de Clermont se présente à moi comme une seule et unique chance inouïe d'intégrer une école. Je n'avais PAS LE DROIT de la laisser passer. J'ai fait un effort surhumain pour ne pas être envahie par la peur, je savais qu'elle serait fatale. J'ai donc tenté de transformer cette appréhension (inévitable) en une détermination sans précédent ! J'ai passé 1 mois à travailler l'oral avec des amis déjà en école, une orthophoniste et ma famille : organisation des connaissances, préparation à chaque type de questions, aux questions incontournables, une chanson... Il fallait être prête pour tout, je ne laissais aucune chance au hasard. Je voulais que mon oral se déroule exactement comme je l'avais prévu.
Le grand jour est arrivé. Je viens 2h avait mon heure de passage repérer ma salle, pour ensuite aller me détendre avec ma maman. Mais lorsque j'arrive, je me rends compte qu'il y a énormément d'absents, du coup je demande à passer plus tôt, évidemment le jury était d'accord. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé en moi, mais je n'avais tellement pas envie d'être envahie par le stress (que je sais néfaste chez moi) que je n'ai pas ressenti d'appréhension, mais plutôt une vraie envie d'en découdre. J'avais confiance en tout ce que j'avais préparer, j'étais prête et impatiente.
Comme l'année précédente : récitation de logatomes dans un texte, puis chanson. J'ai beaucoup apprécié chanter, il faut bien gérer son souffle, les regarder et sourire.
Puis un entretien sur mes études, pourquoi je voulais être ortho bien sûr, et mes expériences sur lesquelles ils m'ont beaucoup questionnée. C'était un véritable échange, non un interrogatoire. Il a duré 20 minutes.
J'en sors très contente, car j'ai placé tous les éléments forts que j'avais préparés. Mais les notes de l'écrit comptent et nous ne les connaissions toujours pas...
Quand les résultats sont tombés, moi-même je suis également tombée par terre (ce n'est pas une blague !) !
J'aimerai transmettre à travers mon témoignage que pour préparer l'oral, la confiance en soi et la détermination sont vos plus grands amis ! Vous êtes maître de ce qu'il va arriver, si vous êtes prêts et préparés, tout se passera comme vous l'avez prévu (du moins à Clermont, pas de pièges, que de la bienveillance et des sourires !! ) !
A bientôt, dans les couloirs de la fac de médecine de Clermont !

Bonjour à tous !
L’oral de Clermont était le dernier que je passais et aussi ma dernière chance d’intégrer une école car malgré 3 autres oraux passés, je n’étais sur aucune liste. Je me suis donc rendue à cet oral plus motivée que jamais en me répétant cette phrase que vous avez dû entendre des milliers de fois : « il suffit d’un ». 
Je suis donc arrivée un peu en avance et j’ai attendu mon tour. Mon jury était composé de deux orthophonistes femmes et d’un ORL homme. Ils ont commencé par se présenter puis m’ont demandé de lire un texte dans lequel se cachaient des logatomes en mettant l’intonation. Pour cet exercice je pense qu’il ne faut pas trop hésiter et avoir confiance en ce qu’on raconte (donnez l’illusion que c’est une langue que vous utilisez couramment ;)
Ensuite viens le moment très attendu de la chanson, toujours un peu stressant mais une fois lancé, tout se passera bien ! 
Enfin, j’ai eu droit à deux petites questions à développer:
Pourquoi avoir choisi l’orthophonie ?
Pourquoi peut-on dire que l’orthophonie est un métier de soin ?
Si je peux vous donner un conseil c’est de faire attention au discours tout préparé mais vous le savez sûrement déjà. Pensez à regarder le jury et à leur sourire. Personnellement, je ne les ai pas trouvés effrayants ni bienveillants, ils se contentaient de me donner les consignes et de hocher la tête sans expression particulière. 
L’oral n’a pas duré plus de 15 min et contrairement aux autres oraux que j’avais passés, c’est le seul où je n’ai pas parlé de moi. Je suis donc sortie un peu perplexe mais soulagée et quelques jours plus tard j’ai eu l’immense joie de voir mon nom figurer sur la liste.  
Alors croyez en vous et battez-vous jusqu’au bout car tout n’est jamais fini ! Bonne chance à vous et au plaisir de vous voir parmi nous l’année prochaine ☺