Témoignages de l'écrit 2018


Manon G

"Bienvenue sur la planète ortho 🌍, il est l'heure de lever ta jolie petite tête de tes cahiers, pour prendre un bol d'ondes positives !
Moi c'est Manon j'ai 21 ans et je suis une chti expatriée au cœur de l'Auvergne !

Pour commencer, je n'ai pas fait une, ni deux mais bel et bien trois années de préparation pour obtenir le fameux concours d'orthophonie, on pourrait d'ailleurs parler de saint Graal à ce niveau !

Si tu lis ce témoignage c'est que tu es certainement confronté à la dure réalité des concours alors le premier conseil que je puisse te donner (et il s'agit sans doute du plus important) : quels que soient tes résultats, n'abandonne jamais si tu veux absolument être orthophoniste, le dernier concours que tu passeras sera peut-être le bon ! 💪🏻

Lors de ma troisième année de préparation j'ai obtenu 6 admissibilités et 4 admissions.
Concernant mon organisation, je faisais énormément d'exercices avec des bouquins en plus de ceux donnés par ma prépa, Grevisse et Vuibert (entre autres) sont certainement tes fidèles alliées !
J'étais également inscrite sur QCM plus. Ah QCM plus ... il s'agit d'un site avec de nombreux exercices et des annales, peu onéreux mais à prendre avec des pincettes puisqu'il y a quelques coquilles dans les corrigés mais je suppose que tu en as déjà entendu parler. Je faisais également beaucoup de fiches que je relisais dès que je le pouvais et dès que je me trompais dans mes entraînements ou en faisant les annales j'écrivais les corrections dans un petit cahier que je revoyais souvent le soir. On n'oublie pas : la répétition fixe la notion les gars !

En ce qui concerne ma préparation pour l'écrit du concours de Clermont-Ferrand, j'avais fait et refait les annales (ce qui allait vite puisqu'il n'y avait eu que deux concours), j'avais appris les listes de phobies, les collections, les cris d'animaux (ça sert toujours) et je revoyais toutes les règles de base en français (adjectifs de couleur, conjugaison, accord des noms propres et toutes ces réjouissances). Pour les tests psychotechniques, je m'entraînais sur de nombreux sujets (même ceux des autres villes). Les concours sont tellement surprenants que je préférais ne pas me cantonner à un type d'exercice ! Petit conseil pour l'épreuve rédactionnelle, entraîne-toi sur tous les types de sujets possibles, ça t'évitera d'être déstabilisé le jour J en cas d'éventuels changements !

Si tu dois retenir quelques infos de cette sympathique biographie : eh bien garde la pêche, entraîne-toi sur tous les types de sujets, n'hésite pas à parler de tes doutes ou de tes baisses de moral à tes proches et surtout garde une vie sociale, on l'oublie souvent mais c'est capital !

On t'attend de pied ferme à Clermont, alors n'aie aucun a priori envers cette ville où il fait bon vivre et tente ta chance, qui sait, ton admission est peut-être au cœur du Puy de Dôme ! 🌋

Force et honneur pour l'ensemble de tes concours, et puisse le sort t'être favorable ! 🍀"

 

Guillaume

"Hello !

Je m’appelle Guillaume, j’ai 19 ans et je suis en 1A à l’école d’orthophonie de Clermont. J’ai fait un bac S puis j’ai décidé au milieu de la Terminale de me lancer dans des études d’orthophonie, en décidant de mettre la cuisine, ma passion, en loisir personnel et de ne pas en faire mon métier ! Ensuite, j’ai passé un an en prépa à Lyon (à Césame).

Ma préparation à l’année :

J’ai commencé la préparation fin août dans ma prépa. J’ai rapidement compris mes points forts et mes points faibles pour le concours. J’ai commencé l’année avec un sympathique petit -70 en dictée et j’ai compris que j’allais devoir travailler à fond le français et le rédactionnel ! Je me sentais vraiment plus à l’aise pour les tests psychotechniques, la culture g et la bio. J’ai ensuite progressivement trouvé mon rythme de travail en m’imposant des méthodes de travail spécifiques à chaque matière, en essayant de varier les supports et les temps de travail seul et en groupe ! J’avais plein de fiches où je notais les mots avec une orthographe ou une conjugaison difficile et je les récitais très souvent avec un groupe, je regroupais les notions de culture g et de bio par thèmes. Je faisais au moins un résumé et trois dictées/textes à corriger par semaine et une dissertation tous les quinze jours. Pour les tests psychotechniques, je faisais des exercices d’annales régulièrement et revoyais de temps en temps les questions me posant problème. Le gros avantage de la prépa était d’avoir des concours blancs qui me permettaient de me mettre en condition comme le jour j et d’apprendre à gérer mon temps.
J’essayais de faire des pauses régulièrement mais je n’ai compris leur importance qu’au milieu de l’année... Voir mes amis, prendre du temps pour mes passions, pour faire du sport ou dormir m’a permis d’être beaucoup efficace ensuite et de travailler plus régulièrement ! Vraiment, ne négligez pas cette partie de détente et votre sommeil ! 
À la fin de la prépa début mars, j’ai beaucoup revu les annales de chaque ville et j’essayais de travailler spécifiquement pour chaque ville en cernant ses particularités.

Les épreuves de Clermont : 

Clermont était mon huitième concours. J’avais l’avantage pour ce concours de jouer à domicile en étant dans ma région natale ! J’ai même pu admirer la veille le Puy de Dôme ! 😉
Honnêtement, je voulais particulièrement ce concours, j’ai essayé d’y aller tranquille mais j’ai quand même réussi à dormir moins de 3 heures la veille 😅
J’ai passé ce concours avec un état d’esprit totalement différent de mes premiers. J’ai eu la veille mon premier résultat positif avec le concours de Toulouse et au moment de passer l’écrit de Clermont, j’étais confiant et j’y croyais vraiment !
7h30 - J’arrive sur le lieu du concours, toujours autant de monde, toujours aussi peu de gars... Mes amies remarquent rapidement mes magnifiques cernes et mon faciès plutôt pâle ! Mais je retrouve ma place et mes voisins de concours au top 🙂
9h - L’épreuve de langue ! Beaucoup de questions de vocabulaire (des mots classiques type prépa, d’autres qui m’étaient totalement inconnus, des sigles, des expressions latines et une super question sur le nom de la phobie de la constipation...). Quelques questions de culture littéraire et de philo : questions sur des citations, des romans ou des fables de la Fontaine. Puis quelques questions sur les paronymes, l’orthographe lexicale (rhododendron, sot-l’y-laisse...), des mots à passer au féminin (metteur en scène, défendeur...) et 2/3 questions de conjugaison (conjuguer traire...)
10h - les tests psychotechniques : moitié maths et moitié logique. J’ai trouvé que le niveau des questions n’était pas du tout homogène : certaines questions étaient assez faciles ou très classiques, voire certaines identiques aux années précédentes ! Mais une dizaine étaient assez dures et surtout très longues. Le temps passe vraiment très vite pour cette épreuve et je n’ai pas hésité à passer certaines questions difficiles et à répondre en regardant rapidement les réponses et en essayant d’éliminer les réponses avec des résultats improbables. Sinon je répondais la fameuse réponse B, une valeur sûre ! Bon, la pause arrive, beaucoup étaient confiants pour la langue mais peu l’étaient pour les tests psychotechniques ! 
11h - l’épreuve rédactionnelle ! Et là, un texte à trous sur la ponctuation où il fallait trouver les termes manquants (virgules, crochets, points suspensifs...) puis en faire un résumé de 70 mots en respectant certaines consignes (ne pas mettre les auxiliaires être ou avoir par exemple). Honnêtement, à ce moment-là, j’étais habitué à ce que les concours changent tout le temps les épreuves, et j’étais même plutôt content de ne pas avoir une dissertation... Le temps était largement suffisant et j’ai posé mon stylo au bout d’une heure.

Les résultats tombent 1 mois et demi plus tard lors de mon oral à Toulouse et je suis admissible !! Joie intense mais l’oral arrive ! Suite au prochain épisode..."


Blandine

"Je m’appelle Blandine, j’ai 20 ans et je suis originaire de Reims. Deux années m’ont été nécessaires pour obtenir le Graal. L’année de ma terminale (Scientifique), j’ai fait le choix de passer le concours le plus proche de chez moi, celui d’Amiens “juste pour voir”. Il est évident que je ne m’attendais pas à l’avoir (n’ayant entrepris aucune préparation). J’ai été en revanche surprise par les résultats quand j’ai vu que j’étais dans la première moitié du classement! Nous devions être environ 1600, eh bien je peux vous dire que c’est déjà quelque chose! Bien sûr, cela ne veut rien dire mais cela prouve bien qu’il ne faut vraiment pas s’arrêter au nombre de candidats. L’année suivante, je suis partie faire mes études à Lille car cette ville proposait un DU PrEEO (Diplôme Universitaire de Préparation à l’Entrée en Ecole d’Orthophonie), cela me permettait de suivre un enseignement de L1 Sciences du Langage en parallèle de quelques heures de préparation au concours. Le principe de la formation était intéressant mais je n’ai malheureusement pas décroché une seule admissibilité cette année là, et ce, malgré un travail personnel intensif. Je pense que les supports m’ont manqué mais aussi une certaine méthode (que j’ai acquise l’année suivante avec l’expérience). 5 concours passés, 5 échecs. J’ai été cependant très proche de l’admissiblité de Nancy. Durant cette année, j’alternais sans cesse entre “Y a pas de raison, pourquoi pas moi, je vais y arriver” et “Y a trop de monde, beaucoup font une vraie prépa et ne font que ca, moi non, je n’ai aucune chance”. Heureusement, rentrer dans ma famille le weekend m’aidait à tenir le coup et à “prendre l’air”. Je pense que j’avais certaines facilités pour la fac et avais ainsi très peu besoin d’y travailler. (Je ne travaillais mes partiels que la veille et ça marchait très bien). Ainsi, j’assistais aux cours et le reste de la semaine, je travaillais mes concours. Pour moi, cette année avait été difficile et je ne me voyais vraiment pas recommencer une telle année... les échecs font mal et c’est parfois difficile à supporter. Malgré tout, le fait d’avoir été si proche au concours de Nancy m’a redonné espoir. J’ai donc entamé une deuxième année en L2 Sciences du Langage et ai travaillé en parallèle les 4premiers mois avec la plateforme Orthophonie Académie, puis le reste de l’année avec QCM+. J’ai passé 7 concours, ai obtenu 5 admissibilités, passé 3 oraux et obtenu les 3. Toujours autant de travail mais croyez moi, cette année a été complètement différente de l’année précédente. Ces admissibilités obtenues tout au long de l’année m’ont donné l’espoir et l’envie de continuer. Et au final, après 2 échecs en début d’année, je n’ai raté aucun concours. IL FAUT Y CROIRE. Je ne vais pas vous dire que ça fait tout mais ça change beaucoup! J’ai beaucoup appris de mes erreurs de mon année précédente et j’ai développé mes propres stratégies pour réussir chaque concours. J’ai aussi centré mes révisions sur un nombre restreint de matières : le français, les maths et le rédactionnel. (Je n’aimais pas la bio et travailler la culture G me paraissait inutile au vu du concours). Le fait de ne pas être en prépa me laissait une entière liberté à ce niveau.
Le concours de Clermont : J’avais obtenu la préadmissibilité à Bordeaux (mon premier résultat positif!!), même si finalement je n’ai pas obtenu l’admissibilité. Peu importe, ce premier résultat m’avait redonné confiance et je croyais en Clermont. J’ai tout d’abord été destabilisée quand ils nous ont annoncé que nous n’aurions pas droit à la montre, moi qui misais tout sur le timing... puis le changement à l’épreuve rédactionnelle... mais finalement je me suis dit qu’on était tous dans le même bateau et que je n’avais qu’à donner le meilleur de moi-même. Je ne croyais pas à Bordeaux et ça avait porté ses fruits alors je me disais pourquoi pas... En sortant, je ne savais rien de ce que j’avais produit mais les résultats positifs de l’admissibilité de Paris m’ont permis de ne pas trop y penser et j’ai plutôt savouré cette seconde victoire. Le travail bien sûr mais L’ETAT D’ESPRIT aussi et surtout.
Ce concours m’a beaucoup appris sur moi-même, m’a beaucoup fait grandir. Il m’a certes fallu l’expérience pour le réussir mais chaque cas est différent, chacun a sa méthode de travail propre et chacun sa vision des choses, de la vie.
Vous pouvez y arriver, c’est évident. Prepa ou pas prepa. Ayez confiance en vous et n’oubliez jamais que votre vie ne se résume pas à un concours, que vous devez garder du temps pour vous et pour faire ce que vous aimez."


Manon V

"Hello tout le monde ! Je m'appelle Manon, je suis lyonnaise et j'ai 20 ans!😊
Avant de réussir ce concours et d'intégrer l'école de Clermont, j'ai fait deux années de prépa directement après avoir eu mon bac ES en 2016.
J'ai passé 10 concours la première année, je suis allée à l'oral de Paris et j'ai été pré-admissible à Strasbourg. Honnêtement la première année je n'y croyais pas du tout, pour moi avoir le concours la première année était impossible ! Et pourtant si croyez-moi c'est vraiment possible. Il suffit vraiment d'y croire, d'y aller motivé(e), de se donner toutes les chances pour y arriver ! Et même si vous mettez un an, deux ans ou plus si affinité à intégrer une école, ce n'est pas grave, si c'est vraiment ce que vous voulez faire, ça en vaut la peine ! Chaque parcours est différent, il ne faut surtout pas se comparer aux autres, car on a tous des méthodes de travail différentes et des états d'esprits différents... 
Mon état défaitiste dans l'âme ne m'a donc pas aidé : éliminée à l'oral de Paris bye bye la seule chance de réussite 👋🏻
J'ai donc décidé de refaire une année de prépa pour mettre toutes mes chances de côté et cette année c'était la bonne ! 🤞🏻J'ai vraiment essayé d'y aller plus motivée que jamais, en croyant en mes chances de réussite, j'ai changé d'état d'esprit et j'ai surtout beaucoup travaillé sur mon stress qui me rongeait ma première année... Je travaillais beaucoup en groupe, et surtout en binôme la deuxième année, et ça m'a vraiment aidé pour le concours, n'hésitez pas à travailler de manière ludique et à être très créatif pour les méthodes de travail, toutes les méthodes sont bonnes à prendre ! Prenez aussi du temps pour vous, c'est super important pour vous et pour votre efficacité. Sommeil et repas gras à gogo sont aussi recommandés 😋
La deuxième année j'ai donc passé 12 concours, j'ai réussi à décrocher 4 oraux et j'ai été pré-admissible à Besançon. Au final j'ai été admise à Strasbourg et à Clermont ! Me voilà donc clermontoise pour 5 ans 😉
N'oubliez pas que le plus important c'est d'intégrer une école, avoir un concours ou plusieurs n'a pas d'importance, il en suffit d'un ! Croyez en vous, donnez le meilleur de vous même et n'ayez pas de regrets, cette année c'est la vôtre ! 👊🏻
Bon courage, ne lâchez rien ! 🍀"


Pauline B

Bonjour, je m’appelle Pauline et j’ai 19 ans. Je viens de l’endroit que j’aime appeler « Terre du Milieu » mais que le commun des mortels appelle Berry. Après avoir passé mon Bac L en 2017, j’ai fait une année de prépa à Tours. J’avais déjà tenté le concours de Tours lors de mon année de terminale et là j’ai compris qu’il y aurait beaucoup de boulot !

Ma prépa commençait fin août et nous sommes tout de suite entrés dans le vif du sujet (Une dictée le premier jour avec une note équivalente aux températures du Pôle Nord en plein hiver ❄️⛄️) et des concours blancs toutes les semaines avec un classement pour pouvoir nous situer. J’ai vite compris que je devais éliminer les concours qui ne me correspondaient pas comme, par exemple, Toulouse et Montpellier où les épreuves de maths étaient difficilement accessibles pour mon (piètre) niveau en maths et moi-même. Connaître ses points forts et ses points faibles est essentiel pour pouvoir cibler les villes qui nous correspondent le mieux et ne pas travailler des choses « inutiles » (je mets des guillemets car il ne faut, malgré tout, pas faire d’impasse).
Concernant mes méthodes de travail, pour le français, je me faisais des autodictées de mots, et je faisais beaucoup de dictées avec ma mère et des amies de prépa (Proust est un gars sûr pour les dictées difficiles). Pour les mots de vocabulaire, j’avais un petit répertoire où je les rangeais par ordre alphabétique avec la définition. En ce qui concerne les règles de grammaire/orthographe, je faisais et refaisais les annales accompagnées de mes cours, d’un Bescherelle et d’un dictionnaire. Pour la biologie, je me faisais des fiches à partir de nos cours à la prépa, que je relisais et que j’apprenais. Je me suis aussi aidée de vidéos YouTube (notamment pour comprendre la méiose et la mitose). Pour la culture G, il est difficile d’avoir une solution miracle pour la travailler. Faites-vous des fiches avec les prix Nobel/littéraires de l’année, les personnalités disparues, les courants musicaux/picturaux/littéraires, sur l’histoire de France et sur les spécialités des villes de concours. Vous pouvez aussi faire de nombreuses parties de Trivial Pursuit. 😊

Le concours de Clermont-Ferrand était mon 10ème concours. (J’en ai passé 12 en tout). En ayant fait les annales des deux autres annales, je trouvais que les QCM de français étaient accessibles et variés. Il y a des questions de grammaire, vocabulaire, orthographe, accord, étymologie. De plus, l’année dernière, se sont glissées des questions sur la culture littéraire qui m’ont été bien utiles. L’épreuve de maths m’a un peu déstabilisée car elle était un peu plus compliquée que les deux années précédentes et devait être faite en 30 minutes (sans montre). Je m’en suis sortie avec un petit point au-dessus de la moyenne. Si vous vous trouvez dans la même situation, essayez d’abord d’éliminer les propositions qui sont trop grotesques pour être justes. 
Pour l’épreuve rédactionnelle, je ne savais pas trop à quoi m’attendre et le texte à trous m’a beaucoup surprise. Je n’avais jamais fait cet exercice en prépa (j’avais fait essentiellement des résumés de textes et des dissertations). Il fallait compléter les trous par des mots du champ lexical de la ponctuation puis résumer le texte complété en 70 mots sans utiliser le verbe être il me semble (promo 2018-2023, arrêtez-moi si je me trompe). Le texte à compléter m’a donné un peu de fil à retordre pour certains mots car même en essayant d’être logique, ce n’était pas toujours évident. Heureusement, comme j’avais un peu de temps, j’ai pu redemander une feuille pour rendre une copie propre 😅. Comme le texte n’était pas très long, le résumer en 70 mots était tout à fait faisable.

Lorsque les résultats de l’écrit sont tombés je n’y croyais pas. Clermont-Ferrand était ma première admissibilité (je fus ensuite admissible à Poitiers, mais j’ai été éliminée à l’oral). Cela montre qu’il ne faut jamais désespérer même si les résultats positifs arrivent souvent bien tard.

 

L’année de préparation au concours est longue et éprouvante, mais le jeu en vaut vraiment la chandelle, le métier auquel vous allez accéder est passionnant et très enrichissant. De plus, la ville de Clermont-Ferrand, que je ne connaissais pas du tout, est à taille humaine et est agréable. Vous pouvez voir le Puy-de-Dôme depuis beaucoup d’endroits de la ville 🏔 (il y a certaines personnes que ça rassure😜). Vous pouvez aussi en faire l’ascension mais c’est à vos risques et périls (et courbatures). Les fromages que proposent cette ville et cette région peuvent aussi être un argument de poids dans le choix de Clermont-Ferrand pour vos études. 🧀😍
Je vous dis me*** 💩 (mon côté théâtreuse ressort) à tous et à toutes pour cette année de concours en espérant qu’elle vous réussira et, comme dirait un grand philosophe : « On sait jamais sur un malentendu ça peut marcher ». 🍀


Mélissa V

Coucou tout le monde, je m’appelle Mélissa, j’ai 20 ans et je viens de Normandie.
J’ai fait 2 années de prépa avant d’entrer à Clermont-Ferrand, ma première année à Caen et ma seconde à Rouen.

Je suis partie en prépa car il y avait selon moi bien des avantages, notamment pour l’entraînement des épreuves écrites et la dynamique de groupe.
Mais honnêtement on peut trouver beaucoup de ressources par soi-même, pas mal de personnes revendent leurs cours et leurs livres. Donc peu importe le cursus que vous empruntez, c’est ce que vous en faites qui compte.
J’ai passé 8 concours la première année et 9 la deuxième, je choisissais mes concours selon le type d’épreuves et les dates car je ne voulais pas les enchaîner. 📆

Lors de ma 1ère année, mes classements n’étaient pas catastrophiques et j’ai eu une admissibilité à Lille. Mais ayant énormément cru en cette admission, je l’ai un peu vécu comme un total échec au départ. 👎 Et puis je me suis rendu compte que c’était une chance d’accéder à un oral, j’ai donc retenté. J’ai eu 5 admissibilités l’année suivante dont 2 admissions et me voilà en terres clermontoises ! 🎉
Donc ne vous découragez pas. 💪

Voilà ce qui a fonctionné et ce qui n’a pas fonctionné pour moi :
Étant très à l’aise avec la grammaire et la conjugaison, je visais les concours avec le + d’épreuves sur ces disciplines comme Caen, Bordeaux, Lille ou Strasbourg. Aussi, j’ai consacré mon dernier mois d’été, entre mes 2 années de prépa, à la révision de vocabulaire ce qui m’a fait gagner des points dans les QCM. 😉
J’ai exclu les concours avec des mathématiques assez poussées, et je ne me suis pas trop attardée sur leur révision car j’arrivais à me débrouiller.
Concernant mon rythme de travail et mon «hygiène de vie», je n’ai pas négligé mon sommeil la 2ème année car mon accumulation de fatigue l’an passé m’avait mis ko pour la période phare des concours, à partir de février. 
Je me suis imposé de me lever et me coucher à la même heure du lundi au samedi et je trouve que ça m’a été bien plus bénéfique que des heures changeantes. 
J’ai passé une bonne partie de mon temps «libre» à la BU car ça me donnait du courage et une bonne dynamique de révision. Je m’autorisais une pause le dimanche après-midi avec un bon film pour couper et bien repartir pour la semaine. 
En première année j’ai voulu tout savoir avant de m’évaluer sur les annales, erreur de ma part car on apprend énormément en les faisant : on se familiarise avec le format et les questions.
L’année d’après j’ai donc travaillé à partir des annales en les refaisant x fois avant les concours.
Aussi, j’ai totalement négligé la révision de culture générale la première année et j’y ai, au contraire, passé trop de temps la seconde. Donc ne faites pas comme moi, trouvez le juste milieu. 👌

Je suis autant auditive que visuelle donc je variais beaucoup, voire énormément, mes supports : fiches bristol, cahiers, classeurs, enregistrements audio, étiquettes, schémas sur ardoise, récitation… 📔📄
Je m’étais aussi inscrite sur QCM+ pour faire des petits quiz quand j’étais trop fatiguée pour réviser et pour faire l’évaluation nationale du wk.  
Je vous conseille bien évidemment de réviser en groupe ou en binôme, on apprend bien mieux en interaction, car un fou rire ou une blague sur un mot va vous permettre de le retenir ! 👭

Concernant le concours de Clermont :
Les annales m’ont beaucoup aidée à cibler mes révisions (phobie, étymologie, vocabulaire) et quelques questions de mathématiques sont retombées.
Je l’avais déjà passé la première année et j’avais franchi les QCM mais j’avais malheureusement été éliminée à la dissertation. Pas étonnant car c’était ma bête noire des concours. J’étais donc soulagée de voir qu’un texte à trous et un résumé l’avaient remplacée en 2018.😁
J’étais assez satisfaite de moi à la fin des QCM car j’avais très bien réussi la partie français : j'ai eu le temps de relire correctement et, grâce à une part de chance il faut l'avouer, j'avais la réponse aux questions de "culture générale" concernant les citations de fables, d'auteurs ... J'avais limité la casse en mathématiques, même si j’avais répondu absolument au hasard à environ 5 questions, par manque de temps. Cependant j’étais un peu mitigée pour l'épreuve écrite : ne comprenant pas très bien la fin du texte à trous, je ne trouvais pas les mots manquants, du coup je pensais oublier des informations importantes dans mon résumé. 
Mon ressenti global était plutôt juste puisque j’étais admissible mais à ma grande surprise j’ai fini 6ème en tout.
Donc refaites les annales, ciblez un peu vos révisions, soyez rapides sur les maths et croyez en votre bonne étoile. 🙏

 

Bisous et à très vite en Auvergne ! 😘 🗻


Marine D

Salut tout le monde ! Je m’appelle Marine, j’ai 20 ans et je viens de Dax, dans les Landes. J’ai obtenu mon bac ES en 2016 et j’ai ensuite fait 2 ans de prépa à Bordeaux. 

En arrivant en prépa la première année, j’ai eu du mal à trouver une méthode de travail qui me convenait et j’ai donc perdu beaucoup de temps. Je me perdais dans mes fiches de vocabulaire, et je n’arrivais pas à tout assimiler. J’avais devant moi une montagne qui me décourageait plus qu’elle ne me motivait… J’ai obtenu quelques pré-admissibilités mais pas d’admissibilité et donc pas d’oral… 
J’ai donc choisi de me relancer dans une deuxième année de prépa, mais en revoyant ma méthode. Pendant les vacances d’été, j’ai laissé de côté les concours, j’ai bien profité de cette pause pour m’aérer l’esprit et reprendre l’année en étant parfaitement reposée.

La deuxième année, j’ai décidé d’aller beaucoup plus souvent à la BU : c’était un cadre qui me permettait de rester concentrée et de travailler sur de longues plages horaires. 
J’ai également acheté des livres d’exercices et d’annales qui m’ont permis de réviser les cas qui tombaient le plus souvent en concours, cela me permettait de ne pas m’éparpiller en cherchant du vocabulaire à n’en plus finir… 
Je révisais souvent en groupe ou en binôme, ce qui me motivait beaucoup plus que de rester seule chez moi… Je vous conseille vivement de réviser entre vous, c’est beaucoup plus ludique et on apprend beaucoup plus facilement (le vocabulaire ou la culture générale notamment…)
Je m’autorisais également quelques moments de temps libres, qui étaient pour ma part nécessaires pour lâcher prise. Je faisais notamment du sport en binôme, pour évacuer les tensions et le stress dû aux concours. Bon à savoir : ces petits temps de repos peuvent être mis à profit pour ingérer de nouvelles connaissances (aller au musée, regarder un film ou un documentaire, lire des livres ou des articles… peuvent toujours vous apporter des infos utiles dans les concours ortho !)
Lorsque j’avais des moments de fatigue ou que je n’arrivais plus à intégrer les informations que je révisais, je regardais des petites vidéos de culture générale ou de français sur YouTube, ce qui me permettait d’apprendre des choses tout en ayant l’impression de me reposer !
Au cours de cette deuxième année, j’ai réussi à travailler efficacement, tout en pensant à moi et en m’accordant des moments de répit, quand j’en ressentais le besoin ! 

Personne n’a la recette miracle pour réussir un concours ortho, toute méthode est bonne tant qu’elle vous convient et que vous continuez à penser à vous et à votre bien-être !

Je vous souhaite bon courage pour cette fin d’année, ne lâchez rien, c’est maintenant qu’il faut tout donner ! 🍀
Et on vous attend de pied ferme à Clermont ! 


Gaëlle B

Bonjour !

Je m’appelle Gaëlle, j’ai 37 ans et je suis en 1ère année d’orthophonie.

Je suis l’une des deux personnes en reconversion à Clermont cette année. Et pour ceux qui souhaitent se réorienter, je tiens à dire : c’est possible !!

J’ai décidé de me lancer car, étant jeune maman et ayant un travail aux horaires impossibles, je n’ai pas vraiment pu profiter des deux premières années de mon fils. Un changement de cap s’imposait donc et je suis tout naturellement revenue à mon parcours de base (j’avais précédemment travaillé sur le discours de patients aphasiques en Master)

Je n’ai passé que le concours de Clermont (qui ne comporte ni culture générale ni biologie) et ai donc concentré mes révisions sur le français et les tests psychotechniques.

Mes révisions pour le concours ont été plutôt courtes… En effet, j’ai quitté mon travail trois semaines avant les épreuves et n’ai commencé à réviser que deux semaines avant. J’avoue avoir eu la chance de ne pas avoir trop à apprendre. J’ai précédemment étudié les Lettres Modernes et les Sciences du Langage aussi tout ce qui relevait de l’orthographe, la grammaire ou encore l’étymologie n’était que révisions. Je me suis en revanche beaucoup plus attardée sur la conjugaison qui me posait problème dans la mesure où, dans un souci d’efficacité, il fallait savoir par cœur quels verbes étaient défectifs à quels temps.

Mon autre bête noire a été le vocabulaire. Avec le temps qui m’était imparti, je n’avais absolument pas le temps d’apprendre les listes qu’on trouve sur Internet ou dans les livres du type Vuibert. En regardant les annales de Clermont, j’avais remarqué qu’il y avait eu, les années précédentes, des questions sur les phobies et les collections aussi je me suis concentrée là-dessus. J’ai aussi revu les racines gréco-latines en me disant qu’elles pourraient certainement m’aider à identifier un mot inconnu et ai enfin établi une liste des mots qui ressortaient le plus aux concours.

En ce qui concerne les tests psychotechniques, je me suis davantage concentrée sur les tests de logique (du type carrés logiques, séries graphiques, alphabétiques et numériques, dominos…) qui étaient majoritairement tombés au concours de Clermont les années d’avant.

Le jour J, je me suis retrouvée dans un état d’esprit peu commun aux concours (enfin, je pense) : peu de stress (enfin, le stress positif qui fait qu’on voit les choses très clairement) et, très fortement ancrée dans mon esprit la pensée qu’aujourd’hui était le premier jour de ma nouvelle vie. J’étais prête à en découdre avec ce concours !

Première épreuve : QCM de Langue

Les questions d’orthographe, grammaire et conjugaison étaient fidèles à celles vues dans les annales et tout à fait abordables pour quelqu’un ayant travaillé un minimum : beaucoup de conjugaison (verbes défectifs principalement), genre des noms, féminin de noms, paronymes, noms de phobies et de cris d’animaux, locutions latines, accords.

Première bonne surprise : mes révisions en vocabulaire se sont avérées suffisantes pour répondre à la plupart des questions du sujet.

Puis l’horreur : mais que font des questions de culture générale dans ce QCM !??... qui s’est transformée en deuxième bonne surprise : c’était des questions de culture littéraire dont beaucoup portaient sur les fables de La Fontaine… que j’avais étudiées en Licence.

Petite nouveauté : quelques questions sur la signification de sigles (GAFA, HPV).

A la fin de l’épreuve, j’étais plutôt positive.

Deuxième épreuve : QMC de Logique

Je l’attendais avec impatience car, généralement, je suis assez bonne en tests psychotechniques et là… ça a été la cata !!

Contrairement aux autres années où il n’y avait presque que des problèmes de logique, je me suis retrouvée face à plein de petits problèmes pour lesquels je ne m’étais absolument pas entraînée, pas compliqués, mais qui prenaient (pour moi, en tout cas) beaucoup trop de temps à résoudre. J’ai commis la grossière erreur d’essayer de répondre aux questions dans l’ordre (les problèmes se situaient plutôt au début du QCM et les tests logiques à la fin), en me disant que j’irai très vite sur les dernières questions. Mais, comme dans tout concours, le temps file à une vitesse démentielle aussi, à 5 minutes de la fin, j’avais fait à peine la moitié des questions… J’ai estimé les questions auxquelles je pouvais répondre rapidement et ai coché au hasard pour les autres.

A la fin de l’épreuve, j’étais vraiment très très mitigée. Je savais que les questions sur lesquelles j’avais pris le temps de réfléchir étaient justes mais les autres… ??

Troisième et dernière épreuve : l’épreuve rédactionnelle

Au vu des années précédentes, je n’avais rien révisé. L’épreuve s’apparentait plus à une épreuve de réflexion sur un sujet lié à l’orthophonie et donc je pensais pouvoir me débrouiller.

La découverte du sujet a été un soulagement : pas de dissertation, mais un sujet totalement original sur la ponctuation. Dans un premier temps, il fallait compléter un texte à trous, puis en faire un résumé en 70 mots avec des contraintes grammaticales (le rédiger à je ne sais plus quel temps) et lexicales (ne pas utiliser être et/ou avoir) en respectant au mieux le nombre de cases (70 cases, 1 mot par case). Le temps donné était plus que suffisant pour réaliser l’épreuve et donc peaufiner sa réponse si nécessaire.

Au final, du fait du second QCM, je n’avais aucune idée de si ça allait passer ou pas.

Et me voici !

Bonne chance à tous !

 


Anne-Sophie P

Hello tout le monde ! 👋

Je m’appelle Anne-Sophie, j’ai 20 ans et je viens de la région Auvergne, donc je ne vous cache pas que ma motivation pour intégrer cette école était décuplée ! 

Mon aventure des concours a commencé l’année du bac, l’école d’orthophonie de Clermont ouvrait cette même année donc je me suis lancée. Même sans grosse préparation j’ai apprécié la forme du concours. J’ai obtenu un bac S et j’ai continué par une année de prépa à Clermont. Echec complet ! Même si j’avais l’impression de ne pas être à la hauteur des autres candidats, j’avais quand même de l’espoir (et heureusement … ). Grosse remise en question ! J’avais en tête l’idée de refaire une prépa mais j’appréhendais beaucoup. Ma famille m’a beaucoup encouragée dans cette voie alors me voilà repartie pour un an de prépa à Tours (je pense que le choix de la prépa est primordial pour réussir). 
Petit aparté : n’hésitez pas à demander aux personnes déjà dans l’école des recommandations pour les prépas, maintenant on en connait un rayon… 🔍
Cette deuxième année a été très dure psychologiquement, je me mettais beaucoup de pression parce que je ne voulais pas retenter les concours encore une année. J’ai eu un gros passage à vide lors des premiers concours de décembre, je doutais beaucoup mais ça je pense que c’est resté jusqu’aux résultats, ça m’a beaucoup pénalisée. 
En toute sincérité je garde un très mauvais souvenir de ces années de préparation.

Le fait d’avoir déjà fait une prépa a été bénéfique, je connaissais déjà mes points forts (tests psy) et mes points faibles (rédactionnel), j’avais quand même des bases, plus ou moins solides, mais surtout je savais qu’il fallait beaucoup travailler, donc dès la rentrée j’ai eu un rythme très soutenu, je faisais des fiches pour chaque règle de grammaire et d’orthographe ; pour la culture générale je me faisais des fichettes sous forme de questions-réponses. Avant chaque concours je refaisais les annales de la ville en question. 
J’ai passé 10 écrits et 5 oraux : Limoges, Toulouse, Bordeaux, Besançon et Clermont. 
La veille du concours de Clermont j’apprenais que j’étais admissible à Toulouse, ça a joué sur mon état d’esprit, je me disais « t’y es arrivée une fois, pourquoi pas une deuxième ? » 💪
Comme je l’ai dit au début, le concours de Clermont a réellement été celui que j’ai préféré, en une matinée c’est fini, les épreuves s’enchaînent raisonnablement. Le français est accessible je trouve, assez classique. Pour les tests psy, ils étaient plus compliqués que les années passées, les questions étaient longues et demandaient en général un certain temps de réflexion, je pense que dans le temps imparti ce n’était pas faisable, donc j’ai terminé en cochant au hasard (une dizaine de questions). Et l’épreuve rédactionnelle a changé, à mon grand soulagement, j’ai été plutôt à l’aise avec le format qui ne m’était pas méconnu puisque c’était le même genre à Limoges quelques semaines plus tôt. C’était un texte à trous sur la ponctuation et petit résumé, en 70 mots je crois (+ quelques spécificités, je ne me rappelle plus mais c’est écrit dans d’autres témoignages).
C’est une des rares fois où je suis sortie fière de ce que j’avais fait !

L’accès est difficile, certes, mais je vous assure que cette profession mérite quelques sacrifices. 
L’année prochaine ça sera vous qui écrirez votre témoignage !!🙏

 

A bientôt dans notre belle Auvergne ! 🗻😘


Elise B

Bonjour ! 🙋‍♀️

Moi c’est Elise, j’ai 19 ans et j’ai fait un an de prépa à Nantes. En plus d'être admise à Clermont j’ai aussi été admissible à Poitiers.

Tout d’abord, il faut savoir que je n’avais pas prévu de passer le concours de Clermont. J’avais préparé l’inscription de Nancy mais mon courrier étant arrivé trop tard, j’avais dépassé la date limite.📮😢 Je m’étais donc tournée vers le concours de Clermont.

Je l’ai préparé essentiellement à partir des annales et des remarques de nos professeurs de prépa sur chaque item.
Pour les QCM de langue, j’ai appris toute la correction des annales et j’ai, aussi, bien révisé les phobies, les figures de style, les mots essentiellement et souvent pluriels, les genres, la conjugaison et quelques notions de grammaire.
Pour les mathématiques et la dissertation, c’était un peu plus compliqué.😬En effet, plus la date fatidique du concours avançait, plus je me demandais pourquoi je l’avais choisi, pourquoi j’avais tenu à passer 10 et pas 9 concours. Je n’avais pas de très bons résultats en math. et en rédaction à cause de ma « lenteur », à tel point que ma prof de prépa m’appelait « la tortue » 🐢 ou « l’escargot »,🐌 suivant les préférences.😅
Pour les math., je n’avais totalement fini aucun des exercices des précédents concours et j’avais eu la pire note au concours blanc de Clermont pour cette matière sur le sujet de 2017, pas à cause de mes capacités en raisonnement mais à cause du temps.⌛️ Je pensais donc être éliminée directement le jour du concours. J’ai alors fait et refait les annales, en essayant deux stratégies. La première consistait à répondre essentiellement aux questions de logique, qui normalement sont plus rapides à compléter, puis je m’intéressais aux questions qui nécessitaient plus de réflexion et de raisonnement mathématique. Ensuite, je refaisais le même sujet sans vraiment sélectionner les questions, mais en les choisissant plus « au feeling ». Je m’arrêtais au bout de 30 minutes, le temps imparti pour le jour J et je regardais mon meilleur score. Finalement, j’ai eu une note plus élevée en commençant par répondre aux questions de logique. J’ai donc choisi cette stratégie pour le jour du concours mais avec quelques doutes puisque je réussissais mieux les questions de math. pures que les celles de logique.
J’appréhendais aussi beaucoup la dissertation. J’avais essayé de choisir des concours où il n’y avait que des résumés de texte, rédaction où je me sentais plus à l’aise. Mais même avec des résumés je n’avais fini que deux sujets de rédaction sur quatre lors des autres concours. Je n’avais pas non plus réussi à terminer les dissertations faites en classe. Je me disais donc que si MIRACULEUSEMENT 🧚‍♀️🍀 mes résultats de math. n’étaient pas rédhibitoires, je serais certainement éliminée à la rédaction.

Super l’état d’esprit avant le concours ! D’autant plus que j’avais reçu les résultats négatifs de Toulouse la veille. Contrairement aux premiers résultats qui m’avaient motivée à plus travailler, ces derniers m’avaient un peu démoralisée.🙁 Je me rendais compte qu’il ne restait plus beaucoup de concours et je m’attendais à être éliminée à ceux déjà passés.
Je me suis donc reboostée,💪 j’allais tout donner, essayer d’aller le plus vite possible pour finir, et surtout FINIR !! Dans tous les cas, je voyais ma famille au grand complet le week-end, ça allait me permettre de décompresser.

Les épreuves arrivent.😱 On commence par celle de langue. Les questions ressemblent à celles des annales avec aussi quelques questions portant sur la culture littéraire qu’on peut retrouver dans des sujets de culture générale d’autres villes : associer des morales de fables de La Fontaine à leurs titres, associer des titres d’œuvre à leur auteur (Le Deuxième Sexe pour Simone de Beauvoir par exemple), … Les items ne sont pas très compliqués, j’ai une bonne impression.
On nous distribue ensuite les QCM de math. La montre n’est pas autorisée ⌚️ donc je fais bien attention au temps indiqué par le surveillant et j’applique ma stratégie. Évidemment, je n’arrive pas à réfléchir à toutes les questions mais je coche toutes les cases (avec beaucoup de pif). Quand les sujets sont ramassés je me demande si mon plan était bon, j’ai l’impression que les problèmes de logique étaient plus compliqués que les années précédentes et qu’il y avait plus de questions de math. demandant moins de calcul et de réflexion que celles de 2016 et 2017.
On a une pause puis l’épreuve de rédaction est lancée. Je retourne mon sujet et là je vois un texte à trous. Miracle !😍 Ce n’est pas une dissertation !!!!!!! 🤩 On doit compléter le texte puis le résumer mais avec certaines contraintes : ne pas utiliser le verbe être et avoir, employer un temps précis (je sais plus lequel), rédiger avec exactement 70 mots, … Je finis ! Et en avance !🥳 J’ai bien aimé ce sujet, j’ai eu le temps de réfléchir au message de l’auteur, à ce qu’il voulait transmettre. J’ai même pu recommencer mon résumé, je ne le trouvais pas assez général. Vu le peu de mots dont on disposait je ne trouvais pas utile d’entrer dans les détails.
Quand je suis sortie, j’étais rassurée parce qu’il n’y avait pas eu de dissertation, j’avais le sentiment d’avoir bien réussi le résumé. Mais est-ce que je n’allais pas avoir une note éliminatoire pour les math. ?

Finalement, le jour des résultats, je n’y ai pas cru, les math. étaient passées !🎉

Pour finir, je vous conseillerai de garder confiance. Même si c’est mieux de choisir un concours par rapport aux matières que vous maîtrisez le plus, sachez qu’un concours peut changer à tout moment ou qu’à un instant, vous pouvez être plus disposés à réussir cette épreuve qu’une autre fois et ça peut passer ! Vous êtes capables ! 💪🍀

 

Au fait, Clermont c’est super ! 🗻😍


Axelle R

Hello ! ☺️Je suis Axelle, j’ai 20 ans, je viens de Maine-et-Loire. ❤️ Après ma terminale S j’ai fait une année de médecine qui ne s’est pas très très bien passée … 😬
Je me suis rendu compte que ça ne me convenait pas vraiment et que je devais trouver une nouvelle orientation et me voilà en orthophonie ! 🧚🏼 J’ai passé 13 concours et après 3 oraux, j’ai dû choisir entre Clermont-Ferrand et Paris et je suis bien contente d’être ici !! 🏔🎉🤗
Du coup j’ai fait une année de prépa à Tours, c’était assez intensif donc je n’avais pas trop besoin de chercher d’autres informations à côté. J’ai bien aimé mon année, l’ambiance était bonne on travaillait en groupe. 🐷 Par exemple pour la culture générale et pour le vocabulaire je faisais des petits jeux (style flash cards). 
Sinon concernant le concours je l’avais préparé avec la prépa en faisant les annales de Clermont et des autres villes comme on ne sait jamais si les épreuves vont changer ou pas. 🤷️ Le jour du concours j’étais avec des copines donc on s’encourageait et j’avais eu des résultats positifs la veille pour un autre concours, donc j’étais dans un bon état d’esprit même si j’étais un peu stressée… Pour les épreuves j’ai été un peu déstabilisée par l’interdiction aux montres mais rassurée par le changement de rédaction j’étais pas très à l’aise avec les dissertations. 😅 Finalement à la sortie, je ne savais pas trop quoi en penser j’avais pas eu trop le temps de finir les maths et la rédaction était assez perturbante … 🤔 Au final, j’étais quand même sur les listes 😱🙏 comme quoi il ne faut pas se fier aux impressions post-concours et garder la pêche !!!!!! 🙃💪🤞


Pauline G

Bonjour à toutes et à tous! Je m’appelle Pauline, j’ai 22 ans et je viens de La Seyne-sur-Mer.
J’ai eu mon bac ES en 2014. J’ai ensuite décidé de m’orienter pendant deux ans vers une faculté de droit! Cela m’a permis de gagner en maturité mais ce n’était pas ma voie! Le métier d’orthophoniste m’intéressait beaucoup j’ai donc fait plusieurs recherches et je me suis rendu compte que ce métier me correspondait vraiment mais je savais qu’il fallait passer par un concours très très sélectif. Je me suis donc lancée dans ce marathon des concours en m’inscrivant dans une prépa à Aix-en-Provence! Lors de ma première année je n’ai eu aucun résultat positif! Cela m’a beaucoup démoralisée.. J’avais passé 10 concours donc 10 échecs! Après cette année intense je me suis dit qu’il ne fallait pas que je m’arrête ici étant donné que je me voyais seulement faire ce métier. 
J’ai donc décidé de refaire une deuxième année de prépa toujours à Escagi à Aix car cette prépa connaissait vraiment mes capacités, mes profs ont su me guider tout au long de l’année et en plus j’avais un groupe de copines très soudé. Cette deuxième année était tout aussi intense! J’ai voulu me donner un maximum de chance j’ai donc entre guillemets mis 2 années entre parenthèses pour me consacrer entièrement à ce concours. 
Lors de cette deuxième année j’avais passé 11 concours et j’ai été pré-admissible à Besançon et à Bordeaux,
Admissible à Caen, Montpellier et...
Admise à Clermont !! 🍾🍾
Pour être plus efficace la deuxième année, je me suis vraiment concentrée sur mes points faibles. Je me suis aussi dit, cette année-là, que c’était possible. Dites vous « Pourquoi une autre et pas moi? ». Il faut croire en soi et en ses compétences pour accéder au chemin de la réussite.
En ce qui concerne le concours de Clermont j’étais vraiment très motivée d’autant plus que je venais la veille de passer l’admissibilité de Besançon et j’avais été très déçue de ce que j’avais fait! Je voulais tout donner le jour suivant pour Clermont! 
En ce qui concerne les modalités du concours,on a eu l’année dernière deux QCM.
1QCM langue avec des questions de grammaire, de conjugaison, d’orthographe, de culture littéraire. 
Puis, 1QCM logique où il y avait vraiment beaucoup de questions en très peu de temps. Essayez d’être le plus efficace possible en laissant de côté de longues questions et en privilégiant des questions de logique simples qui ne sont pas chronophages. Refaites bien les annales car des questions retombent d’une année à l’autre. Puis pour la dernière épreuve rédactionnelle, nous avons dû compléter un texte à trous puis résumer ce texte en 70 mots sans l’utilisation de l’auxiliaire être et avoir. 
Un petit conseil pour cette année, travaillez un maximum mais gardez vous des petits moments de plaisir avec votre famille ou entre amis pour vous motiver et vous redonner de l’énergie afin que votre travail soit encore plus efficace!
Croyez en vous! Donnez le maximum de vous-même et vos efforts seront récompensés! 
Et Clermont c’est top !!  


Lysa D

Je m’appelle Lysa, j’ai 20 ans et j‘habite près de Lyon.
J’ai choisi l’orthophonie après avoir décidé de me réorienter. J’étudiais initialement les mathématiques et la physique, mais je me suis aperçue que cette formation ne me convenait pas. J’ai alors passé un bilan d’orientation pendant lequel, avec la DRH qui me suivait, nous avons étudié les différents métiers qui pourraient me plaire. En fait, dans cette liste de métiers, dès que j’ai vu orthophoniste je me suis dit : « c’est ça que je voudrais faire ! ». Je me suis donc mise à la recherche d’une école préparant aux concours qui accepterait de m’accueillir et j’ai quitté ma formation. Coup de chance, j’en ai trouvé une rapidement et j’ai commencé à préparer les concours à partir de novembre, avec 2 mois de retard par rapport aux autres mais déterminée à réussir. Le premier mois, je me suis concentrée sur le rattrapage de mon retard en linguistique et en rédaction, en laissant de côté les autres matières. J’ai travaillé en priorité la conjugaison (sauf les verbes défectifs), le genre des mots, les règles de grammaire les plus classiques (accord des adjectifs, du participe passé…) et le vocabulaire. En décembre, j’avais trouvé un bon rythme de travail : je fichais les règles de grammaire et le vocabulaire dans des classeurs que j’emportais partout et je travaillais le reste en faisant des annales. Je passais aussi beaucoup de temps avec ma famille ou à faire des activités qui me détendaient. C’est très important de s’accorder des pauses, ça permet de prendre du recul sur ce qu’on apprend et d’être plus efficace pendant les révisions
J’ai passé 9 concours, le premier était Besançon, puis les autres se sont enchaînés. Pour Clermont, j’étais très motivée car je souhaitais vraiment étudier dans cette ville. Quand le concours est arrivé, j’avais déjà passé pas mal de concours. Quelques semaines avant, j’avais reçu les résultats de Lille, Lyon et Amiens, qui étaient tous négatifs et ça m’avait poussée à travailler encore plus. Je savais aussi que j’avais réussi les QCM de Besançon, ce qui était plutôt encourageant, mais la date ne m’arrangeait pas vraiment : en 2 semaines j’ai passé l’écrit de Brest, la deuxième partie écrite de Besançon et Clermont-Ferrand. Et finalement c’est la période qui m’a le plus réussi. Savoir que c’était les 2 semaines où il fallait tout donner, être obligée de faire des pauses à cause des trajets et avoir l’expérience de tous les autres concours m’a permis d’être vraiment efficace dans mes révisions.
Le jour du concours, je me sentais plutôt en forme. J’avais (étonnamment) bien dormi la veille, et je savais que je n’aurais pas pu réviser plus. La linguistique/culture générale s’est plutôt bien passée, il y avait beaucoup de questions type, sur des connaissances qui tombent dans tous les concours, et la culture générale était plutôt axée littérature (citations, fables de la Fontaine…), ce qui me convenait bien. Mais en sortant de l’épreuve, je me suis aperçue que je n’avais pas rempli l’intitulé de l’épreuve sur la grille de QCM. J’ai donc continué le concours en essayant de rester concentrée et de donner le maximum, même si j’étais persuadée que je n’aurais pas Clermont. L’interdiction de la montre ne m’a finalement pas trop perturbée et cela m’a permis d’être beaucoup plus efficace pour les tests psychotechniques : j’ai fait une première fois le sujet en ne réfléchissant qu’aux questions que j’étais certaine de résoudre rapidement, puis j’ai repris les questions plus difficiles. De plus, comme en linguistique, j’ai retrouvé plusieurs questions que j’avais vues en faisant les annales de Clermont. Pour l’épreuve rédactionnelle, même si j’avais travaillé la dissertation, j’ai été soulagée de tomber sur un texte à trous et un résumé court (70 mots). Le texte portait sur la ponctuation et était facile à comprendre. Pour le compléter, il fallait principalement trouver quel signe de ponctuation correspondait à la description donnée par le texte. J’ai trouvé cette épreuve faisable, le temps d’épreuve était suffisamment long pour bien réfléchir au texte et travailler le résumé.
Le jour des résultats, j’étais assez mitigée : d’un côté je me disais qu’il était impossible d’être prise alors que je n’avais même pas rempli correctement le haut du QCM, et de l’autre, je gardais espoir. J’ai regardé les résultats et là c’est bon, c’est passé, je suis convoquée à l’oral !
Finalement, je pense que le plus important dans la préparation des concours, ce n’est pas le nombre de réponses positives et négatives, mais comment vous y réagissez. Un concours raté ne veut pas dire que le suivant le sera, il faut garder espoir, retravailler les points qui nous ont mis en difficulté mais aussi s’accorder du temps pour soi, pour repartir encore plus motivé !